Sverdie: le pays
Vous écoutez en ce moment l'hymne sverdien interprété par la Chorale de l'orphelinat de Møgelåk, dans le Trantal
Structure
La Sverdie est un état fédéral composé de 15 cantons souverains, regroupés en quatre régions (Nord, Sud, Est et Sud-Est). Le gouvernement de Sverdie est basé à Reyne, la capitale; il siège au Palais des Cèdres, sur les rives de la Sémorge.
Le peuple dispose de tous les droits démocratiques (vote, éligibilité, initiative et référendum); il est consulté sur de nombreux sujets tout au long de l'année. Les élus sont toujours des gens bien, qui mènent le pays au plus près de leur conscience, dans le respect de l'éthique sverdienne et sans jamais perdre de vue l'intérêt général du pays.
Population
Le pays compte 16,8 millions d'habitants (Sverdiens) d'après les dernières estimations. Le Sud-Est, où l'on trouve les deux plus grandes agglomérations du pays, Reyne et Antheilles, en abrite quasiment la moitié.
Langues
Les langues nationales sont le sverdien, parlé par 62% de la population, le français (30%) et l’allemand (8%). Si la langue de Michaël Sverdo est largement majoritaire au niveau national, il n'en va pas de même dans le Sud-Est, qui regroupe l'ensemble de la population francophone; le français y est donc légèrement plus parlé que le sverdien.
Economie
La Sverdie dispose d'une économie libérale, dans laquelle l'état garde malgré tout un contrôle partiel afin de prévenir tout abus. Les mécanismes de protection des travailleurs, par exemple, sont visiblement suffisants puisque, bien que le droit de grève existe, il n'a encore jamais été utilisé à ce jour.
Social
Le système social sverdien est basé avant tout sur le droit de chacun à être intégré dans la société. Ainsi, les personnes à la charge de l'état sont affectées, dans la mesure de leurs possibilités, à des tâches d'utilité publique. Grâce à cette politique, les abus à l'aide sociale sont quasiment inexistants, les personnes souffrant d'un handicap sont généralement bien acceptées partout et les infrastructures nationales sont dans un état d'entretien impeccable.
Les quinze cantons qui composent la Sverdie moderne sont les suivants (avec abréviations et capitales):
District de Lemmesichte (DL, Lemmesichte)
District de Frébourg (VF, Frébourg)
Enganie (EN, Olbio)
Reyne (ER, Reyne)
Flechtènes (FL, St-François)
Merceil (ME, Merceil)
Basses-Védennes (NW, Louve)
Hautes-Védennes (LW, Unterbrük)
Moyennes-Védennes (OW, Léquère-les-Bains)
Ortévie (OC, Antheilles)
Eurèche (OR, Eurèche)
Trantal (TR, Alberg-Similiani)
Tréyennes (TIJ, Oltiébourg)
Basseterre (UL, Wellen-Neuville)
Véyennes (WIJ, Uchte)
Les cantons de Merceil et d'Ortévie sont francophones, celui de Basseterre est germanophone. Reyne comprend une petite partie bilingue français-sverdien, le Grottebourgeois. Dans tout le reste du pays, on parle sverdien.
Les districts de Lemmesichte et de Frébourg sont semi-autonomes; ils dépendent des Moyennes-Védennes, respectivement des Véyennes, pour certains aspects administratifs.
Les 15 cantons de Sverdie
Afin de bien comprendre l'histoire de la Sverdie, il est essentiel de connaître quelques personnages-clés qui ont rendu des services inestimables à la nation :
> Mickaël Sverdo (Micail Sverdo en sverdien), qui, au retour de ses vacances au Club Med, a découvert l'île et lui a donné son nom;
> Jana Jendrix, un dame qui présente l'avantage indéniable que son nom peut être lu dans les trois langues nationales sans modification de son orthographe;
> Maria Dank De Diø, une certaine Maria qui se faisait appeler « le cadeau de Dieu » alors qu'on sait de source sûre qu'elle était une vraie mégère;
> et surtout les Trois Foraines, qui ont établi la paix durable dans la toute la Sverdie, mettant ainsi un terme à la terrible Guerre d'un Moment (ou des Embrouilles).
L'histoire de ce peuple avant-gardiste commence très tôt. Des travaux de construction d'un tombeau antique en 2016 ont d'ailleurs permis de mettre au jour une clé USB intégrée à une pierre de taille et dont le contenu, des chants de Noël en pré-sverdien au format .ppr (papyrus) datés du 24.12.-807, ont été certifiés authentiques par les chercheurs de l'Université d'Antheilles, prouvant ainsi l'existence d'une vie intellectuelle intense à cette époque déjà.
3.1. La pré-histoire - des débuts à la conquête
Au début, il n'y avait rien, juste des montagnes, des lacs et des champs, ainsi que quelques villages prêts à l'emploi où personne n'habitait encore. Des gens charmants, la famille de Mickaël Sverdo et quelques amis, passant par là au retour de 15 jours de vacances au Club Med de Djerba, trouvèrent l'endroit mignon et décidèrent de s'y arrêter quelques jours. Ils louèrent un minibus et partirent à la découverte de l'île, dont ils trouvèrent les paysages jolis et les noms rigolos; ils en revinrent totalement conquis. Ils élurent domicile à l'emplacement de l'actuelle ville d'Uchte. La Sverdie est ainsi le seul pays qui a fait lui-même la conquête de ses habitants, et non l'inverse.
3.2. Ensuite - du paradis à la Guerre des Embrouilles
Afin de préserver ce paradis, ils décidèrent de le garder pour leur seul usage, rejetant à la mer quelques effets personnels pour faire croire à un naufrage, et le baptisèrent Sverdie. Pour décourager tout étranger de squatter leur beau pays, il choisirent de parler une langue incompréhensible et optèrent donc tout naturellement pour le sverdien.
Ils s'y amusaient bien et eurent donc beaucoup d'enfants, qui, à peine adultes, se mirent à construire des boîtes de nuit, des distilleries d'alcool, mais aussi des pizzerias, des fabriques de trottinettes et des antennes de téléphonie mobile. Puisque le feu n'avait pas encore été maîtrisé, ils étaient obligés de se chauffer à l'électricité, ce qui leur coûtait un peu cher, mais à part ça, ils vivaient sans souci majeur et tout le monde était heureux.
Mais un mardi du Moyen-Âge, deux jeunes se fâchèrent à cause d'un bête "J'aime pas" sur Facebook, tous les habitants s'en mêlèrent et la situation dégénéra très vite; ce fut le début de la Guerre des Embrouilles. Certains, exprès pour embêter, se retranchèrent sur le plateau des Védennes, y ouvrirent des clubs de vacances pour Allemands, puis abandonnèrent le territoire aux hordes de touristes, qui, conquises à leur tour, n'en repartirent plus jamais. C'est ce qui explique la présence d'une population germanique en Sverdie. D'autres, convaincus que c'était la langue sverdienne qui était à l'origine de la dispute et qu'un "J'aime pas" en français n'aurait pas eu les mêmes conséquences, s'improvisèrent francophones et, après un temps d'adaptation, le devinrent vraiment. Même à l'intérieur des communautés sverdophones, des dissensions commencèrent à se faire sentir (de même que quelques dysenteries, mais là n'est pas le propos) 1, si bien qu'en quelques années, la Sverdie n'était plus qu'un ramassis de petits royaumes sans envergure qui se chamaillaient pour trois hectares par-ci par-là. Ces conflits se poursuivirent assez longtemps, un moment pour être précis, ce qui fait qu'on parle aussi de Guerre d'un Moment.
3.3. Enfin - de la Guerre d'un Moment à la Paix éternelle des Trois Foraines
Un beau jour de printemps, trois soeurs qui tenaient un stand de frites dans les foires de la région de St-Florin se rendirent compte qu'elles avaient oublié la clé de la chambre de leur vieille mère malade dans une autre région de Sverdie avant le début des hostilités et qu'à cause de la guerre, elle ne pouvaient pas aller la récupérer. Même si il était probablement trop tard pour leur maman, elles espéraient au moins pouvoir récupérer ses bijoux (et peut-être aussi la télé). Elles firent un mailing à tous les habitants de Sverdie en expliquant leur situation et en proposant la paix éternelle, et tout le monde fut d'accord. On profita du fait qu'une montagne s'écroule dans la mer, créant une grande plaine au climat pluvieux au nord, pour y installer la population germanophone, libérant ainsi le massif des Védennes pour les sports d'hiver.
Depuis, mis à part deux ou trois querelles de voisinages et quelques insultes au volant (émises par un chanteur célèbre), il n'y a plus guère eu de guerre en Sverdie.
Quelques régions sont devenues semi-autonomes (Merceil la riche qui ne voulait plus payer pour ses cousins pauvres d'Ortévie, Lemmesichte qui se trouvait culturellement très au-dessus des Hautes et Moyennes-Védennes voisines, et, à l'inverse, Freybourg, éjectée des Véyennes pour cause de "mentalité obtuse et rétrograde"), mais cela s'est fait sans la moindre effusion de sang.
L'info qui déchire sa race
En allemand, l'hymne commence par "Oh wie grün..." et c'est par ces trois mots qu'on le désigne généralement. "Wollen wir jetzt das "Oh wie grün" singen ?"
Les personnages-clés de
l'histoire sverdienne
L'hymne sverdien n'est ni belliqueux, ni vraiment nationaliste. Il invite seulement au respect du pays et de ses habitants.
Hymne national
Un peu d'histoire sverdienne...
La question qui tue: sverde ou sverdien ?
On hésite encore trop souvent entre sverde et sverdien. La différence est pourtant simple: sverdien se rapporte à la Sverdie en tant que pays, alors que sverde fait référence au peuple de langue sverdienne
Drapeau
Sur le drapeau sverdien, le bleu représente la mer, le vert les prairies des plaines, et le blanc les sommets enneigés des montagnes.