Les villes de Sverdie
Reyne (Erøi en sverdien)
J'allois curer mes peisnes
Et mes ires antiques
En la ville de Reisne
Qui estoit tant unique
Jean-Archibald de Septival, poète du XIIIème siècle
Située sur le dernier méandre de la Sémorge avant son estuaire, Reyne est la capitale politique et économique de la Sverdie et, avec ses 3,6 millions d'habitants, la ville la plus peuplée du pays. Son rayonnement intellectuel, économique et politique aux niveaux national et international est indiscutable.
L'histoire de la ville en bref
La cité ancienne s'est construite autour du port historique, situé dans le premier coude du fleuve, sur la rive gauche. Sur deux collines, Velie et Ocleny, deux seigneurs se disputaient les faveurs des marins qui y abordaient; chacun mettait tout en oeuvre pour rendre sa ville plus attractive. Rivalisant d'excellence, ils n'arrivèrent jamais à se départager, et finirent donc par fusionner en une entité gérée de manière collégiale. Forts de leur union, ils s'allièrent peu à peu avec toutes les bourgades voisines (Äblen, NisEij, Loverijn, Sompterlijn).
Vers la fin du XIXème siècle, le port de Reyne était saturé et il fut décidé de construire de nouveaux docks à l'est de la ville. Sur la surface ainsi libérée, on implanta les institutions culturelles nationales (théâtre, opéra, conservatoire, musées) sur des places majestueuses (Séraphin-II, Théâtre). On en profita pour jeter quelques nouveaux ponts sur la Sémorge.
La ville se développa alors à l'ouest, sur l'autre rive de la Sémorge, uniquement occupée jusque-là par le Château des Seigneurs de Reyne. Entre 1900 et 1930, un nouveau centre-ville y sortit de terre avec ses grands magasins, ses halles marchandes, ses salles de spectacle, mais aussi ses larges boulevards, places grandioses, cours plantés d'arbres et espaces verts, sans oublier le Palais des Cèdres, siège du gouvernement de Sverdie. Aujourd'hui, bon nombre de rues sont devenues piétonnes, mais restent faciles d'accès grâce aux lignes de métro, tramway et bus qui desservent ce quartier.
Rapidement, le tissu urbain se densifia, et les cités voisines firent bientôt partie de la ville de Reyne. Au fil du temps, l'agglomération a rejoint les côtes au nord comme au sud, mais a su préserver l'identité de chacun de ses quartiers. Ce grand patchwork, complété par une banlieue relativement étendue à l'ouest, constitue aujourd'hui la métropole reynoise.
Le centre-ville de Reyne, sur la rive droite de la Sémorge.
A droite, on voit bien le Château au centre de son parc.
A gauche, on reconnait la gare Terminus à sa verrière.
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Les mouvances (transports publics) de Reyne
La ville est extrêmement bien fournie en transports publics. Son impressionnant métro dessert toute l'agglomération. Certaines lignes ont des trains express, qui ne desservent que les stations principales, et des trains locaux, qui s'arrêtent partout. Les visiteurs seront amusés de découvrir que les 14 lignes sont identifiées par des noms de villes: Amsterdam, Berlin, Le Caire, Dublin, Edimbourg, Francfort, Gibraltar, Helsinki...
Le service est fiable, les trains confortables et silencieux. Ils opèrent de 5h à 1h du matin, avec des fréquences particulièrement élevées aux heures de pointe. C'est la raison pour laquelle le temps moyen passé dans les transports publics – 20 minutes en moyenne – n'est que d'Un Quart d'Heure en Sverdie.
La capitale dispose en outre d'un réseau très dense de tramways et de bus. Les numéros de lignes sont précédés d'une lettre qui désigne le principal arrêt de correspondance (C pour la gare Centrale, T pour la gare Terminus, N pour Nicette...)
L'inimitable plan du métro de Reyne
L'anecdote rigolote (ou pas)
Le plan du métro de Reyne, qui a inspiré celui de toutes les grandes villes du monde (sans jamais être égalé, bien entendu), n'a pas été dessiné par un cartographe, ni un graphiste, ni même un employé du service de communication de la régie des transports, mais par... un chanteur bien connu sur l'île, septival. Il n'avait semble-t-il rien de mieux à faire de ses dimanches (à part un peu de sport).
Antheilles
"Perle de la Méditerranée", "Joyau de la Sverdie francophone", "Rivale de Paris au niveau culturel", c'est généralement ainsi que les guides touristiques décrivent Antheilles. Il faut dire que cette ville a plus d'un atout pour séduire: le charme de son centre historique, l'architecture subtile de ses quartiers plus récents, l'omniprésence de ses jardins et parcs, tous plus verts les uns que les autres, la douceur de son ambiance méridionale alliée à un dynamisme très sverdien, ses nombreux théâtres, musées, salles de concerts...
Ville de mes rêves, toi mon Antheilles
Où je venais pour une embauche
Je me réjouis dans mon sommeil
De tes folles soirées de débauche
Jean-Kevin de Septival, poète du XXème siècle
Ci-dessus: la ville d'Antheilles, vue d'en-haut – Ci-contre: la même, vue du dessous
Un peu d'histoire
Née sur la butte St-Aurèle, Antheilles s'est d'abord développée sur le versant est de la colline avec le quartier des Loges. Au début du XIXème siècle, une ville nouvelle fut créée plus au nord autour d'un nouveau port; agrandie à deux reprises, elle prit le nom de "Cité". On y trouve notamment la cathédrale et l'un des grands marchés de la ville, mais ses petites rues réservent bien d'autres surprises à ceux qui prendront le temps de les arpenter.
Antheilles s'est ensuite étendue autour de la Cité avec les quartiers de la Rive, la Menaise, St-Barth, la Télière et surtout de Vaus, où était située la première gare de chemin de fer. La construction d'une nouvelle gare plus au sud au début du XXème siècle donna lieu à la création d'un nouveau quartier commerçant axé autour du Cours d'Ortévie, une large avenue piétonne qui rassemble toutes les grandes enseignes sur quelques centaines de mètres.
Les mouvances (transports publics) d'Antheilles
La ville dispose elle aussi d'un réseau de métro très dense, avec un maillage de station plus fin qu'à Reyne, mais le matériel roulant est plus ancien que dans la capitale, ce qui fait souvent râler la population locale.
Le réseau de trains régionaux express complète l'offre dans l'agglomération.
Il y a aussi des tramways, qui peinent un peu à se faufiler dans les méandres des rues de certains quartiers mais apportent une touche pittoresque au paysage urbain.
Le réseau de métro, tramway et train régional express d'Antheilles, dessiné encore aujourd'hui à la main sur chaque plan, y compris ceux placardés dans les stations
St-Florin
La deuxième ville francophone de Sverdie a récemment acheté un ordinateur pour son service cartographique. Vous pouvez télécharger le plan en format pdf. Du coup, au lieu d'écrire une longue tartine, on vous laisse découvrir par vous-même ! Zoomez pour voir l'emplacement des postes, administrations, magasins, parkings souterrains, gares, stations de métro etc.
St-Flo pour les intimes
Isi ya tro tou ski fo
Sè tro koul é on séclat
Ya pa achié a Sinflo
On spètrè preskeu la rat
Jean-X12S%_K/9* de Septival, poète du XXIIème siècle
*prénom très répandu en Sverdie au XXIIème siècle